signification des maladies

Le sens caché des maladies

Selon C.G. Jung, « la maladie est l’effort que fait la nature pour nous guérir ». Elle permettrait donc d’extérioriser un malaise existentiel plus profond n’ayant pas pu être exprimé autrement (parole, émotion). Ainsi, en comprenant la signification des maladies, et en libérant certaines émotions enfouies, parfois depuis l’enfance, il serait possible de guérir durablement.

1 symptôme = 1 remède

Du rhume au cancer, la médecine conventionnelle ne fait que traiter des symptômes. Pour cela, elle a disséqué, isolé, catégorisé les maladies et a trouvé des remèdes chimiques pour chacune. Douleur, inflammation, fièvre, infection, fatigue, etc.: un symptôme trouve toujours un remède. Mais la médecine a oublié de se pencher sur le fonctionnement du corps humain et la signification des maladies.

Trouver la vraie cause des maladies

Alors certes, il y a des virus, des « saloperies » qu’on se chope, mais on oublie de se poser les bonnes questions. Pourquoi nous et pas nos proches? Pourquoi maintenant? Et pourquoi cette maladie en particulier? De nouvelles approches, comme le décodage biologique (ou psychobiologie), basée sur l’écoute des patients, concluent que la maladie a toujours une cause émotionnelle.

signification des maladies

Le symbolisme des maladies

Pour cela, le thérapeute se base généralement sur la fonction de l’organe touché. Chacun de nos organes, ayant un rôle spécifique, peut nous renseigner sur la cause de notre souffrance. Pas un hasard si la langue française regorge d’expressions touchant au corps. Voici quelques exemples:

  • système digestif: avaler, digérer, faire le tri entre ce qui est bon et ce qu’il y a à rejeter, au sens propre (l’alimentation) comme au figuré (les expériences, nos relations, nos émotions, etc.). Qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler, qui me reste en travers de la gorge? Quelle couleuvre veut-on me faire avaler? Qu’est-ce qui me fait ch***?
  • système urinaire: marquer son territoire, se situer dans l’espace.
  • système respiratoire: inspirer l’oxygène et expirer les déchets. Qu’est-ce qui m’étouffe, m’empêche de respirer, me prive de liberté, de sécurité?
  • le cœur: faire circuler le sang. Qu’est-ce qui me tient tant à cœur, le fait battre ou au contraire me brise le cœur? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ma vie?
  • organes sexuels: reproduction et plaisir, projets de vie à long terme. Qu’est-ce qui m’empêche de me projeter? Qu’est-ce qui me castre, me frustre ou me dévalorise?
  • système immunitaire: combattre les attaques extérieures. Faire la part entre ce qui est moi et ce qui ne m’appartient pas.
  • les épaules: porter un fardeau, un héritage, un passé, ou juste une charge trop lourde pour moi.
  • les dents: mordre. Qu’est-ce qui m’empêche d’être agressif, mordant? De croquer la vie à pleine dents?
  • la peau: l’interface avec l’extérieur, le contact avec le monde et les autres. Qui me met à fleur de peau, me donne des crises d’urticaires, ou des réactions épidermiques, me fait suer, rougir, me sort par la peau. Qu’est-ce qui me démange?
  • les yeux: la vue. Qu’est-ce que je refuse de voir? Que veux-je cacher?
  • les oreilles: l’ouïe. Y a-t-il des chose que je ne veux pas entendre? Ou que je n’aurais pas dû entendre?
  • la langue: le goût. Pourquoi ai-je perdu le goût à la vie?

Ceci n’est qu’un minuscule aperçu du potentiel inexploité dont recèle le langage de notre corps. Car il est encore possible d’affiner le diagnostic en analysant le type d’affection: inflammation, nécrose, douleur, etc.

La source de la souffrance

Ainsi, d’après le psychothérapeute Christian Flèche, en écoutant son ressenti, il est possible de remonter jusqu’au conflit déclenchant (le bio-choc, moment où a démarré la maladie). De là, on peut retrouver le conflit programmant (moment où on a ressenti cette émotion pour la première fois), puis le pré-conflit, qui vient de notre éducation, nos apprentissages, notre culture, et enfin à la racine profonde, qui est notre attachement à certaines valeurs, notre identification à quelque chose à laquelle on attache trop d’importance.

Pourquoi est-ce si important pour moi? Quel personnage j’essaie de jouer? Quelle illusion m’empêche de vivre sereinement? Et alors, que fait-on avec tout cela? Rien, si ce n’est que d’observer, accueillir, accepter, éventuellement pleurer un coup, crier, lâcher une émotion. Et se demander pourquoi un choc s’est transformé en conflit biologique, pourquoi on n’a pas pu exprimer son ressenti à ce moment-là.

Cette introspection et ce travail sur soi n’empêche pas d’aller voir un médecin pour faire ce qu’il y a à faire. Mais traiter le symptôme sans guérir la cause est le meilleur moyen que la maladie (le « mal a dit ») revienne à la charge, potentiellement plus fort afin de se faire entendre mieux. Les deux approches sont complémentaires: le traitement n’empêche pas la remise en question, et le diagnostic « technique » n’empêche pas l’analyse de la signification des maladies.

Critique du monde médical

Au fil des siècles, la médecine s’est complexifiée et s’est morcelée en d’innombrables spécialités, si bien qu’un chirurgien opère, un dentiste soigne des dents, un psy traite les problèmes d’ordre psychologiques, etc. Mais qui fait le lien entre ces disciplines et regarde le corps et la psychologie comme un ensemble?

Étant petit, mon généraliste me demandait toujours comment j’allais, à l’école, au travail, où j’en étais dans ma vie et ces simples questions étaient certainement tout aussi importantes que les sirops, vitamines et comprimés qui m’étaient prescrits. Ce que je reproche à la médecine classique / allopathique, c’est de considérer le patient comme un tas d’organes à réparer à grand renfort de chimie bourrées d’effets secondaires, et oublier d’écouter ce qu’il a à dire, de l’aider à exprimer ses émotions enfouies, ses traumatismes au-delà du symptôme.

Une solution pour réduire les primes maladies

Les maladies ne sont donc pas une fatalité en soi. Dans le roman Anastasia, une jeune sibérienne aux rêves créateurs, Vladimir Megré écrit que « les maladies sont soit une mise en garde, soit un moyen pour échapper à quelque chose de pire » et que « l’être humain peut se débarrasser de n’importe quelle maladie et éviter les récidives ». Je termine donc cet article en espérant:

  • que chacun reprenne sa santé en main, écoute les messages de son corps, accepte son ressenti émotionnel, et oriente son esprit vers la guérison, le positif, l’apprentissage qui découle de la maladie. Car chercher à soigner des symptômes plutôt qu’à guérir revient à cacher la poussière sous le tapis: ça va mieux sur le moment, mais le problème est toujours là.
  • que chaque médecin / thérapeute ne soit plus seulement un technicien du corps, mais un accompagnant, un accoucheur d’émotions, une aide vers la guérison, bref qu’il se concentre sur la santé et non sur la maladie.

Tout un programme qui n’arrange peut-être pas l’industrie pharmaceutique, mais qui, s’il était appliqué sérieusement, ferait fondre les coûts de la santé et les factures des caisses maladies qui n’en peuvent plus d’augmenter.

Références sur la signification des maladies


légumes lacto fermentation

Légumes lacto-fermentés: un jeu d’enfant

Connaissez-vous la lacto-fermentation? Ce procédé est utilisé depuis des siècles pour conserver les aliments. Il existait bien avant les frigos et les congélateurs, bien avant les boites de conserves en métal, bien avant la stérilisation. En effet, préparer des légumes lacto-fermentés est très simple.

Il existe plusieurs types de fermentation, par exemple la fermentation alcoolique qui transforme le sucre en alcool, la fermentation fongique faisant intervenir des moisissures dans la fabrication de certains fromages, et d’autres que j’aborderai peut-être plus tard. Ce post se concentrera sur la lacto-fermentation, c’est-à-dire la transformation des sucres en acide lactique par des lactobactéries (bacille, coque), ce qui se fait en milieu anaérobie, c’est-à-dire privé d’oxygène.

L’exemple le plus connu de lacto-fermentation est la choucroute, dont le procédé fait intervenir 3 souches de bactéries différentes, présentent naturellement sur les choux, et qui travaillent à tour de rôle selon l’acidité, qui augmente petit à petit. Ça semble compliqué, et pourtant cela se produit naturellement. Tout le monde connait aussi les cornichons au vinaigre, même si ceux que l’on trouve dans les supermarchés sont juste des cornichons immergés dans un mélange d’eau, de vinaigre, de sucre et de sel, probablement pasteurisé, donc stérile, donc mort. A l’inverse, la lacto-fermentation conserve et nourrit des micro-organismes bénéfiques pour notre santé.

Les avantages

La lacto-fermentation présente de nombreux atouts:

  • Il n’y a aucun besoin d’énergie pour chauffer ou réfrigérer. Le milieu acide généré par les bactéries lactiques suffit à empêcher la prolifération d’agents pathogènes (E.coli, salmonelle, etc.), ce qui rend les légumes lacto-fermentés souvent plus sûrs que les légumes frais.
  • Les vitamines sont conservées, et même mieux: certaines vitamines (notamment B et K) sont synthétisées lors du processus, ainsi que des acides aminés, des anti-oxydants et des acides gras essentiels.
  • La fermentation fragmente les molécules complexes (protéines, glucides) en petits morceaux, ce qui rend les aliments ainsi conservés plus digestes, plus assimilables et donc plus nutritifs.
  • La présence des micro-organismes est bénéfique pour notre flore intestinale et notre métabolisme.
  • Le goût est amélioré par la synthèse de délicieux arômes.

Comment les déguster?

Il existe mille façons de déguster les légumes lacto-fermentés: entrée, encas, pickles en apéritif, dans un sandwich, ou en accompagnement de divers plats (fondue, viande, pizza, etc. avec tout en fait!) La choucroute, souvent consommée cuite, devrait plutôt se manger crue ou tout juste réchauffée (40-45°C max.).

Comment préparer les légumes lacto-fermentés?

Il existe 2 méthodes principales: l’une où les légumes râpés ou émincés sont conservés dans leur propre jus (comme la choucroute), et l’autre où la fermentation se fait dans une solution d’eau salée. Utilisez des bocaux avec joints et éviter les couvercles en métal qui se corrodent avec l’acidité. Remplissez-les jusqu’à 2-3 cm du bord, ni plus ni moins. Le matériel doit être très propre mais pas forcément stérilisé puisque les bactéries lactiques vont empêcher les pathogènes de se développer. Les légumes doivent être crus, de qualité bio, si possible ni lavés ni épluchés, et l’eau non chlorée (par exemple aérée en carafe une demi-journée).

Légumes émincés

Avec des légumes râpés ou émincés, le jus des légumes devrait suffire. Il faut pour cela les presser à la main ou avec un pilon en bois, avec une quantité de sel correspondant à 1% du poids de légumes, par exemple 5g de sel pour 500g de légumes, 10g pour 1kg, etc (1 cuillère rase de sel = 5g).

Laissez dégorger une heure, puis remplissez vos bocaux en tassant les légumes. Les légumes devraient exprimer suffisamment de jus pour être immergés. Si le jus ne suffit pas à couvrir les légumes, ajoutez un peu de saumure à 3% de sel (3g par dL d’eau). Et laissez fermenter (voir plus bas).

Recette de choucroute

Ingrédients: 1kg de chou lisse émincé + 10g sel + genièvre, laurier. Presser le chou salé pour extraire le jus, laisser reposer 1h couvert d’une assiette lestée. Presser à nouveau, puis remplir les bocaux en tassant bien. Le jus doit recouvrir les légumes. Ajouter à peine d’eau si besoin. Ajouter un poids en verre ou une feuille de chou entière pliée et ajustée pour maintenir les légumes immergés (facultatif). Fermer hermétiquement et laisser la magie de la fermentation opérer. Alternative: faites une choucroute de racine en utilisant des légumes racines râpés, seuls ou mélangés: carottes, betterave rouge, navet, etc.

Recette de sauce piment

100g de piments + 2 gousses d’ail + 10g sel (ici, la quantité de sel est supérieure). Laver, équeuter et couper le piment en tronçons de 5mm. Ajouter l’ail émincé et écraser le tout avec le sel dans un bol ou un mortier afin d’extraire le jus. Mettre en bocal et recouvrir d’une feuille de chou adaptée à la surface l’essentiel étant de garder le piment immergé dans son jus. Laissez fermenter.

Légumes en saumure

Lorsque les légumes sont entiers ou en morceaux, on les trempe dans une saumure préparée avec 25 à 30g de sel pour 1 litre d’eau. Le liquide doit toujours dépasser les légumes de 1cm. Vous pouvez fermenter presque tout: courge, fenouil, concombre, haricots, poivron, ail, et même des écorces de pastèque (la partie blanche seulement) ou des tiges de chou kale.

Enfin, assaisonnez selon vos envies: thym, aneth, laurier, graines de moutarde, de coriandre, de poivre, curcuma, gingembre.

Recettes de légumes en saumure

Voici quelques exemples de préparations parmi tant d’autres:

  • petits cubes (1 à 2 cm de côté) de courge + laurier, moutarde
  • bâtons de concombre + aneth, poivre
  • des pâquerettes, capucines, fleurs d’ail des ours, des baies de sureau vertes.
  • Fausses câpres: récoltez des boutons de fleurs de pissenlit, les débarrasser de leur tige et de leur barbule, et les mettre en bocal avec la saumure. Couvrir d’une rondelle de légume (carotte, céleri, feuille de chou…). Rien ne devrait dépasser du niveau d’eau.
  • Fausses olives: suivez la recette ci-dessus avec des prunelles (fruit de l’épine noire) pas trop mûres.

Durée de fermentation

Dans les deux cas, la fermentation se fait en 2 étapes:

  • 1 semaine à température ambiante (20°C). En été, cette étape peut être raccourcie d’un à trois jours selon la température. Attention, du gaz va se former, prévoyez donc une assiette sous le bocal au cas où ça déborde.
  • 1 mois au minimum à moins de 18°C: cave, garage, véranda, peu importe. La fermentation ne craint pas le froid tant qu’il ne gèle pas. C’est juste qu’elle sera ralentie, il faut donc la laisser plus longtemps (par exemple 3 mois au frigo). Le tout doit se dérouler dans un endroit sec et pas trop lumineux.

Il est préférable de consommer vos légumes dans les 3 mois, mais vous pouvez les garder plus longtemps. Surveillez régulièrement.

« J’ai peur de me lancer »

Il y a peu de risque de se louper si vous vous fiez à vos sens. Un goût acide, légèrement pétillant sont des bons signes. Le dépôt au fond, constitué de levures, est une invitation à ne pas trop attendre avant de consommer. La préparation peut être oxydé / légèrement brunie en surface, ce n’est pas grave. S’il y a une fine couche de moisi en surface, enlevez-la à la cuillère et essuyez les bords avec un chiffon imbibé de vinaigre. Si l’odeur ou l’aspect est vraiment douteux, ne prenez pas de risque, recommencez.

Pour augmenter vos chances de réussite (mais tout ce qui suit est facultatif), vous pouvez:

  • mettre un poids sur vos légumes pour s’assurer qu’ils soient bien immergés,
  • associer plusieurs légumes plutôt qu’une seule sorte, pour équilibrer la fermentation et offrir une variété de nutriments aux bactéries. Par exemple, ajouter du chou aux légumes sucrés (carotte, betterave, courge) car ceux-si s’acidifient plus vite que les autres.
  • ensemencer votre bocal avec le jus d’une préparation lacto-fermentée précédente
  • ajouter des feuilles de chêne, riches en tanins, ou de raifort, cassis, framboisier, merisier, riches en micro-organismes utiles.

Pour aller plus loin

Vous pouvez utiliser les propriétés de la fermentation d’autres façons. Par exemple, le fait de laisser tremper les céréales (comme le riz complet, le quinoa, le sarrasin) avant de les cuire permet de digérer l’acide phytique des céréales, la saponine du quinoa.

Même chose pour les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, soja): la fermentation les rend plus igestes en pré-digéreant les oligosaccharides responsables des flatulences, les glucides et protéines. Il suffit pour cela de les laisser tremper 24h dans de l’eau en ajoutant éventuellement une cuillère à soupe de yaourt et/ou de jus de citron. Pour les légumineuses, changer l’eau après une demi-journée. Puis égouttez le tout, rincez et cuisez comme d’habitude (et même un peu moins longtemps).

Vous trouverez sur ce site plusieurs recettes de boissons fermentées (voir Kéfir et kombucha) et de yogourt sans yaourtière.

Références