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Le sens caché des maladies

Selon C.G. Jung, « la maladie est l’effort que fait la nature pour nous guérir ». Elle permettrait donc d’extérioriser un malaise existentiel plus profond n’ayant pas pu être exprimé autrement (parole, émotion). Ainsi, en comprenant la signification des maladies, et en libérant certaines émotions enfouies, parfois depuis l’enfance, il serait possible de guérir durablement.

1 symptôme = 1 remède

Du rhume au cancer, la médecine conventionnelle ne fait que traiter des symptômes. Pour cela, elle a disséqué, isolé, catégorisé les maladies et a trouvé des remèdes chimiques pour chacune. Douleur, inflammation, fièvre, infection, fatigue, etc.: un symptôme trouve toujours un remède. Mais la médecine a oublié de se pencher sur le fonctionnement du corps humain et la signification des maladies.

Trouver la vraie cause des maladies

Alors certes, il y a des virus, des « saloperies » qu’on se chope, mais on oublie de se poser les bonnes questions. Pourquoi nous et pas nos proches? Pourquoi maintenant? Et pourquoi cette maladie en particulier? De nouvelles approches, comme le décodage biologique (ou psychobiologie), basée sur l’écoute des patients, concluent que la maladie a toujours une cause émotionnelle.

Le symbolisme des maladies

Pour cela, le thérapeute se base généralement sur la fonction de l’organe touché. Chacun de nos organes, ayant un rôle spécifique, peut nous renseigner sur la cause de notre souffrance. Pas un hasard si la langue française regorge d’expressions touchant au corps. Voici quelques exemples:

Ceci n’est qu’un minuscule aperçu du potentiel inexploité dont recèle le langage de notre corps. Car il est encore possible d’affiner le diagnostic en analysant le type d’affection: inflammation, nécrose, douleur, etc.

La source de la souffrance

Ainsi, d’après le psychothérapeute Christian Flèche, en écoutant son ressenti, il est possible de remonter jusqu’au conflit déclenchant (le bio-choc, moment où a démarré la maladie). De là, on peut retrouver le conflit programmant (moment où on a ressenti cette émotion pour la première fois), puis le pré-conflit, qui vient de notre éducation, nos apprentissages, notre culture, et enfin à la racine profonde, qui est notre attachement à certaines valeurs, notre identification à quelque chose à laquelle on attache trop d’importance.

Pourquoi est-ce si important pour moi? Quel personnage j’essaie de jouer? Quelle illusion m’empêche de vivre sereinement? Et alors, que fait-on avec tout cela? Rien, si ce n’est que d’observer, accueillir, accepter, éventuellement pleurer un coup, crier, lâcher une émotion. Et se demander pourquoi un choc s’est transformé en conflit biologique, pourquoi on n’a pas pu exprimer son ressenti à ce moment-là.

Cette introspection et ce travail sur soi n’empêche pas d’aller voir un médecin pour faire ce qu’il y a à faire. Mais traiter le symptôme sans guérir la cause est le meilleur moyen que la maladie (le « mal a dit ») revienne à la charge, potentiellement plus fort afin de se faire entendre mieux. Les deux approches sont complémentaires: le traitement n’empêche pas la remise en question, et le diagnostic « technique » n’empêche pas l’analyse de la signification des maladies.

Critique du monde médical

Au fil des siècles, la médecine s’est complexifiée et s’est morcelée en d’innombrables spécialités, si bien qu’un chirurgien opère, un dentiste soigne des dents, un psy traite les problèmes d’ordre psychologiques, etc. Mais qui fait le lien entre ces disciplines et regarde le corps et la psychologie comme un ensemble?

Étant petit, mon généraliste me demandait toujours comment j’allais, à l’école, au travail, où j’en étais dans ma vie et ces simples questions étaient certainement tout aussi importantes que les sirops, vitamines et comprimés qui m’étaient prescrits. Ce que je reproche à la médecine classique / allopathique, c’est de considérer le patient comme un tas d’organes à réparer à grand renfort de chimie bourrées d’effets secondaires, et oublier d’écouter ce qu’il a à dire, de l’aider à exprimer ses émotions enfouies, ses traumatismes au-delà du symptôme.

Une solution pour réduire les primes maladies

Les maladies ne sont donc pas une fatalité en soi. Dans le roman Anastasia, une jeune sibérienne aux rêves créateurs, Vladimir Megré écrit que « les maladies sont soit une mise en garde, soit un moyen pour échapper à quelque chose de pire » et que « l’être humain peut se débarrasser de n’importe quelle maladie et éviter les récidives ». Je termine donc cet article en espérant:

Tout un programme qui n’arrange peut-être pas l’industrie pharmaceutique, mais qui, s’il était appliqué sérieusement, ferait fondre les coûts de la santé et les factures des caisses maladies qui n’en peuvent plus d’augmenter.

Références sur la signification des maladies


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